Le patron de la FA rejette l’élargissement du VAR : « Le système actuel interrompt déjà trop le jeu »

Mark Bullingham, directeur général de la Fédération anglaise de football, a déclaré qu’il n’est pas nécessaire d’élargir le champ d’action de l’arbitrage vidéo (VAR), affirmant que le modèle actuel entraîne déjà trop de coupures durant les matchs.

Alors que le conseil de l’Ifab (International Football Association Board), organe chargé des lois du football, pourrait être sollicité pour envisager un élargissement du VAR aux corners et aux deuxièmes cartons jaunes, la FA a tenu à exprimer clairement son opposition.

« Nous pensons qu’il n’est pas nécessaire d’élargir l’usage du VAR. Il y a déjà suffisamment d’interruptions dans le modèle actuel », a déclaré Bullingham à BBC Sport.

Actuellement, le VAR se limite à quatre types de situations : buts, penalties, cartons rouges directs, et erreurs d’identité. Certains souhaitent y ajouter les fautes liées aux corners ou aux deuxièmes avertissements, mais cela risquerait d’augmenter les arrêts de jeu et de nuire à la fluidité du spectacle.

Bien que Pierluigi Collina, chef des arbitres à la FIFA, ait évoqué en 2023 la possibilité d’un élargissement, il a insisté sur le fait que cela ne devait pas engendrer de nouveaux retards. À ce jour, aucune proposition officielle n’a été soumise à l’Ifab. Et selon plusieurs sources, même si une demande est déposée, plusieurs membres, dont la FA, s’y opposeraient.

Toute modification des règles exige une majorité qualifiée de 75 %. FIFA dispose de quatre voix, tandis que les associations britanniques (Angleterre, Écosse, Pays de Galles, Irlande du Nord) disposent chacune d’un vote. Le prochain congrès de l’Ifab se tiendra à Cardiff en mars.

Pour ne rien manquer de l’actualité du football et des débats autour du VAR, restez connecté à Betway Arabia.