Le Paris Saint-Germain foudroie le Real Madrid et affrontera Chelsea en finale du Mondial

Le Paris Saint-Germain, champion d’Europe, retrouvera Chelsea (Angleterre) en finale de la Coupe du Monde des clubs de football après avoir infligé une lourde défaite (4-0) au Real Madrid, sur la pelouse du MetLife Stadium de New York, où se tiendra la grande finale dimanche.

Le PSG a dominé les débats dès le coup d’envoi, profitant des erreurs défensives du club madrilène pour faire trembler les filets. Les Parisiens auraient même pu alourdir le score sans les multiples interventions décisives du gardien belge Thibaut Courtois.

De son côté, le Real Madrid n’a jamais su rivaliser, notamment au milieu de terrain, et n’a pas réussi à inquiéter le portier italien Gianluigi Donnarumma durant toute la première période. Même les tentatives de leur star française Kylian Mbappé, muet face à son ancien club, n’y ont rien changé.

La défense madrilène a souffert de l’absence du nouvel arrivé Dean Howson, suspendu après son expulsion en quart de finale contre le Borussia Dortmund. Le Real Madrid quitte donc la compétition sur cette première défaite sous la houlette de son nouvel entraîneur Xabi Alonso, concluant officiellement sa saison sans le moindre trophée.

Temps forts du match

Le PSG a ouvert le score dès la 6e minute, lorsque sa star Ousmane Dembélé a profité d’une grosse erreur de Raúl Asensio, incapable d’éloigner un centre de Désiré Doué. Dembélé a récupéré le ballon, s’est retrouvé seul face à Courtois, dont le dégagement a atterri dans les pieds de l’Espagnol Fabián Ruiz, totalement démarqué, qui a conclu du gauche dans le but vide (6e).

L’Allemand Antonio Rüdiger a ensuite commis une autre erreur énorme. Servi par l’Anglais Jude Bellingham au milieu du terrain, il a voulu transmettre le ballon à Courtois mais l’a touché maladroitement du gauche puis du droit, permettant à Dembélé de le lui subtiliser. Ce dernier a filé seul au but et a marqué d’une frappe croisée du gauche, à ras de terre, sur la droite du gardien (9e).

Fabián Ruiz a inscrit son deuxième but personnel et le troisième de son équipe à la 24e minute, à la suite d’une contre-attaque rapide menée par la star marocaine Achraf Hakimi, qui a échangé le ballon avec Dembélé avant de le transmettre à l’international espagnol dans la surface. Ce dernier a effacé le capitaine de l’équipe madrilène, l’Uruguayen Federico Valverde, avant de placer sa frappe sur la droite de Courtois. 

Enfin, l’attaquant portugais remplaçant Gonçalo Ramos a clôturé le festival en inscrivant le quatrième but à la 87e minute. Servi par l’autre entrant Bradley Barcola devant le but, il a ajusté Courtois d’un tir du droit côté droit.

Luis Enrique : « Nous sommes les meilleurs »

Après la rencontre, l’entraîneur espagnol du PSG, Luis Enrique, a déclaré : « Nous sommes une équipe qui contrôle et qui monopolise le ballon, il est très difficile pour nos adversaires d’en faire autant. Nous avons su profiter de cette maîtrise pour concrétiser nos occasions dès le début du match et plier la rencontre. C’est une victoire méritée. »

Il a ajouté : « Nous réalisons une grande saison. Après avoir remporté les titres nationaux et la Ligue des champions, nous voilà en finale de la Coupe du monde des clubs. Nous ne sommes plus qu’à un match d’écrire l’histoire pour Paris et pour un club français en remportant toutes les compétitions auxquelles nous avons participé. Cela représente énormément pour nous et pour nos supporters. »

Luis Enrique a de nouveau désigné Ousmane Dembélé comme prétendant au Ballon d’Or, après que ce dernier a inscrit son 35e but en 52 matchs toutes compétitions confondues cette saison : « Pour moi, en ce qui concerne le Ballon d’Or, les joueurs qui peuvent le décrocher ne doivent pas seulement marquer ou délivrer des passes décisives, mais aussi aider leur équipe à gagner des titres. Et Dembélé le fait mieux que quiconque. »

De son côté, l’entraîneur du Real Madrid, Xabi Alonso, a reconnu la supériorité du PSG : « Nous avons beaucoup d’aspects à améliorer et nous voulons faire les choses mieux à l’avenir. » Et il a conclu : « Nous devons faire notre autocritique, mais ce qui s’est passé aujourd’hui nous servira pour l’avenir. »