Norris impérial au Brésil mais Verstappen éblouit avec une remontée historique

Lando Norris a signé un week-end parfait à Interlagos, renforçant son emprise sur le championnat du monde de Formule 1. Pourtant, malgré cette domination sans faille, la lumière la plus vive est venue de Max Verstappen, auteur d’une remontée époustouflante depuis la voie des stands.

Le pilote McLaren a remporté la pole, le sprint et le Grand Prix du Brésil, portant son avance à 24 points sur son coéquipier Oscar Piastri. Verstappen, troisième à l’arrivée, pointe désormais à 49 longueurs. Trois courses demeurent — Las Vegas, Qatar et Abou Dhabi — mais Norris semble avoir le destin entre ses mains.

Le contraste avec la situation d’août dernier est saisissant : Piastri comptait alors 34 points d’avance et paraissait intouchable. Depuis, l’Australien a enchaîné erreurs et contre-performances, tandis que Norris a trouvé la régularité et la sérénité d’un vrai prétendant au titre.

Le Britannique a ainsi décroché sa septième victoire de la saison, égalant le total de Piastri après 21 courses. « C’est un superbe week-end, mais Max était incroyablement rapide », a-t-il reconnu. « Je dois comprendre où nous manquons encore de vitesse. »

Verstappen, quant à lui, a rappelé son génie. Parti des stands après une refonte complète du set-up Red Bull, victime d’une crevaison dès le sixième tour, il a enchaîné dépassement sur dépassement pour finir sur le podium, collé à la Mercedes d’Antonelli. « Incroyable », a soufflé ce dernier. « Sensationnel », a renchéri Laurent Mekies, directeur de Red Bull.

Certains ingénieurs estiment que Verstappen aurait pu viser la victoire s’il avait prolongé son deuxième relais, mais la dégradation des pneus rendait le pari trop risqué.

Pour Piastri, le calvaire continue : une manœuvre audacieuse au départ a provoqué un accrochage avec Antonelli et Leclerc, entraînant une pénalité de dix secondes et la fin prématurée du pilote Ferrari. L’Australien admet désormais que son niveau n’est « pas à la hauteur ».

En route pour Las Vegas, Norris a l’élan du champion, Verstappen la rage du chasseur, et Piastri l’urgence de se ressaisir.

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