Rooney : Manchester United s’est « empiré » sous Amorim

Wayne Rooney, meilleur buteur de l’histoire de Manchester United, a tiré la sonnette d’alarme concernant la situation actuelle du club sous Ruben Amorim, affirmant que l’équipe a reculé depuis l’arrivée du technicien portugais

Nommé le 1er novembre dernier pour remplacer Erik ten Hag, Amorim peine à redonner de l’élan aux Red Devils, malgré des investissements massifs et une refonte de l’effectif.

La lourde défaite 3-0 dans le derby contre Manchester City dimanche a accentué la crise, les supporters visiteurs quittant l’Etihad bien avant la fin. Sur The Wayne Rooney Show diffusé par la BBC, l’ancien capitaine n’a pas mâché ses mots : « J’aimerais être positif envers le manager et les joueurs, mais il est très difficile de dire que l’on voit une progression. Les supporters qui quittent le stade, c’est un signe très fort de déception. »

United a terminé la saison dernière à la 15e place avec 42 points, leur pire classement depuis 1989-1990 et leur plus faible total de points en première division depuis la relégation de 1973-1974.

Malgré près de 250 millions de livres dépensés sur le marché des transferts, Amorim s’accroche à son schéma en 3-4-3. Les chiffres, toutefois, sont accablants : un taux de victoires de seulement 36% toutes compétitions confondues et 26% en championnat — le plus faible pour un entraîneur permanent du club depuis la Seconde Guerre mondiale. Depuis sa nomination, United a récolté seulement 31 points en 31 rencontres de Premier League, un rythme de relégable.

Cette saison a déjà débuté par une humiliation en Coupe de la Ligue face à Grimsby (D4) et seulement deux buts inscrits dans le jeu en championnat. Avec quatre points en quatre matches, United réalise son plus mauvais départ depuis 1992-1993.

Rooney a également pointé des faiblesses tactiques : « Le problème de ce système, c’est le milieu à deux. Les joueurs n’ont pas l’énergie nécessaire pour couvrir tout le terrain et ils se font dominer. Quand on est en difficulté, il faut un troisième milieu pour pouvoir rivaliser. »

Le constat de Rooney rejoint celui d’autres anciennes gloires du club : Manchester United s’enfonce, et Ruben Amorim semble de plus en plus contesté.

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