La France freinée à Reykjavik : un nul 2-2 en Islande repousse la qualification pour 2026

La France a manqué l’occasion de composter son billet pour la Coupe du monde 2026 avec deux matchs d’avance, tenue en échec 2-2 par une Islande accrocheuse à Reykjavik. Le calcul était clair pour les doubles champions du monde : s’imposer et compter sur un faux pas de l’Ukraine face à l’Azerbaïdjan. Sur le terrain, les Bleus ont répondu, mais la soirée n’a pas tourné en leur faveur.

Les locaux ont ouvert le score à la 39e minute par Victor Pálsson, opportuniste sur un coup franc mal renvoyé. Au retour des vestiaires, la France a renversé la dynamique : Christopher Nkunku a égalisé d’une frappe enroulée dans le petit filet (63e), puis Jean-Philippe Mateta, titularisé pour la première fois, a conclu à bout portant un centre tendu de Maghnes Akliouche (68e) pour inscrire son premier but en sélection.

L’embellie a toutefois été de courte durée : entré en jeu, Kristján Hlynsson a conclu une contre-attaque chirurgicale à la 70e minute—seulement la deuxième frappe cadrée islandaise—pour fixer le score à 2-2. Au classement, la France reste leader du groupe D avec 10 points, trois longueurs devant l’Ukraine, victorieuse 2-1 de l’Azerbaïdjan grâce à un but décisif de Ruslan Malinovskyi (64e). Champions en 1998 et 2018, les Bleus ont souvent validé leur qualification tôt lors des campagnes récentes, mais devront cette fois confirmer face à l’Ukraine le 13 novembre : un succès scellerait leur place au Mondial en Amérique du Nord.

Dans le contenu, les hommes de Didier Deschamps ont dominé et généré les meilleures situations, mais ont été sanctionnés sur une phase arrêtée et en transition défensive. L’Islande, disciplinée et réaliste, a maximisé ses opportunités pour obtenir un point précieux et prolonger le suspense en haut de tableau.

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