La polémique de la poignée de main assombrit la victoire de l’Inde face au Pakistan en Coupe d’Asie

La large victoire de l’Inde par sept guichets face au Pakistan à Dubaï a été éclipsée par une controverse post-match, l’entraîneur pakistanais Mike Hesson affirmant que les joueurs indiens avaient refusé de serrer la main de leurs rivaux.

Selon Hesson, les Pakistanais se sont dirigés vers le banc indien à la fin de la rencontre, mais leurs adversaires avaient déjà regagné les vestiaires. Même au tirage au sort, aucune poignée de main n’avait eu lieu entre les capitaines Salman Agha et Suryakumar Yadav.

Cet épisode s’inscrit dans un climat politique tendu. En avril, un attentat à Pahalgam avait causé la mort de 25 touristes indiens et d’un Népalais, entraînant quatre jours d’affrontements militaires entre les deux pays – la confrontation la plus grave depuis des décennies. L’Inde a accusé le Pakistan, qui a nié toute implication.

Lors de la remise des prix, Suryakumar a présenté la victoire comme une réponse symbolique : « C’est un cadeau parfait de retour pour l’Inde. Nous la dédions aux victimes de l’attaque, à leurs familles et à nos forces armées pour leur bravoure. » Agha, de son côté, a choisi le silence, que Hesson a qualifié de « conséquence » du refus de poignée de main.

Sportivement, l’Inde n’a laissé aucune chance à son adversaire. Les deux premiers batteurs pakistanais ont chuté face à Jasprit Bumrah, avant que Kuldeep Yadav (3-18) et Axar Patel (2-18) ne fassent voler en éclats le milieu d’ordre, limitant le Pakistan à 127-9 malgré les 33 runs de Shaheen Afridi en fin d’innings.

En réponse, l’Inde a géré tranquillement sa poursuite. Abhishek Sharma (31) a donné le ton, tandis que Suryakumar (47*) a conclu par un six monumental, offrant à son équipe un deuxième succès en autant de matchs.

Un potentiel nouvel affrontement entre les deux nations en phases finales promet d’être encore plus tendu, à la croisée du sport et de la géopolitique.

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