Hamilton prône la patience : la réussite chez Ferrari se jugera sur plusieurs saisons

Lewis Hamilton, septuple champion du monde et détenteur de 104 victoires, rappelle que son aventure chez Ferrari doit être évaluée dans la durée. Passé de Mercedes à la Scuderia pour 2025, le Britannique occupe la septième place du classement pilotes, à 90 points du leader Oscar Piastri, tandis que Ferrari accuse 152 points de retard sur McLaren après six manches.

Malgré une campagne initiale complexe, quelques éclairs — victoire en Sprint à Shanghai et podium à Miami lors d’une course écourtée — témoignent de son talent intact. À la veille du Grand Prix d’Émilie-Romagne, Hamilton refuse de réduire la saison à la série Imola-Monaco-Montréal : « Parlons-en dans quelques années, alors nous pourrons juger notre œuvre ». Ferrari introduit sa première évolution majeure : nouveau plancher, diffuseur revu et optimisations aérodynamiques pouvant rapporter trois dixièmes au tour selon la soufflerie de Maranello.

Le vétéran de 39 ans sait que seuls Michael Schumacher et Niki Lauda ont décroché le titre avec Ferrari après avoir dépassé la trentaine, mais il mise sur l’ingénierie de pointe et l’unité interne pour combler l’écart. Avec encore 18 Grands Prix au calendrier, la remontée reste mathématiquement possible. « Le talent ne manque pas ici », insiste-t-il. « Ces premiers mois ne sont que les fondations de notre futur succès ».

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