La règle du double contact menacée ? Le penalty controversé de Julian Alvarez relance le débat

Le penalty atypique de Julian Alvarez lors de la séance de tirs au but entre l’Atlético Madrid et le Real Madrid, finalement remportée quatre à deux par les Merengues, a relancé la controverse au sujet de la règle du “double contact”. Au cours de cette séance décisive, la jambe d’appui d’Alvarez a glissé avant de frapper le ballon, générant un léger contact de son pied gauche avant sa frappe du pied droit. Malgré le fait que sa tentative ait atterri au fond des filets, la VAR est intervenue, et le but a été annulé, estimant que le joueur avait joué le ballon deux fois.

Le public du Wanda Metropolitano, qui peut accueillir plus de 68 000 spectateurs, est resté perplexe, surtout lorsque le visionnage de la séquence ne montrait presque aucun mouvement du ballon après le contact initial. Les officiels, toutefois, se sont appuyés sur la loi 14.1 du règlement, qui interdit au tireur de retoucher la balle avant qu’un autre joueur n’intervienne. Cette décision a provoqué une vague de discussions, notamment parce qu’Alvarez, qui avait réussi un pourcentage élevé de ses penalties en championnat, n’avait manifestement pas l’intention de réaliser une double frappe.

L’UEFA a confirmé par la suite qu’elle ouvrirait des pourparlers avec la FIFA et l’IFAB pour examiner s’il est opportun de revoir ce règlement dans des cas où le double contact est accidentel. Pour leur part, les joueurs du Real Madrid, y compris Thibaut Courtois, ont affirmé qu’ils avaient effectivement perçu deux touches, et ont signalé leur inquiétude à l’arbitre. À l’inverse, Diego Simeone, l’entraîneur de l’Atlético Madrid, a indiqué qu’il n’avait pas vu de preuve évidente d’un second contact au point d’influer sur la trajectoire de la balle.

Alors que le Real Madrid se prépare désormais à affronter Arsenal en quart de finale de la Ligue des champions, cette situation ne manque pas de susciter des débats plus larges sur l’application de la technologie vidéo et la nécessité de clarifier les zones grises du règlement. Les supporters de l’Atlético, quant à eux, demeurent frustrés, convaincus que ce contact à peine perceptible ne justifiait pas d’annuler un penalty aussi crucial.

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